vendredi 22 décembre 2017

Garage et début de l'électricité

Les murs du garage

Le montage des murs avance assez bien, malgré un temps peu favorable (brouillard, froid, pluie, vent, neige... que sais je encore ??). La mise en place de l’échafaudage n'est pas simple, mais nous trouvons des bidouilles comme toujours.
Nous commençons à enduire les parpaings sous la lisse basse du garage d'un hydrofuge, en vue d'un futur remblaiement de cette zone. Comme prévu la partie nord du garage sera semi enterrée de 10cm (à l'ouest)  à 50cm (à l'est). Il nous restera à trouver la terre de remblai et surtout à la mettre en place.
Nous optons finalement un carreau fixe pour la fenêtre centrale du garage. Nous laissons un espace à 2.60m pour un futur plancher au dessus du garage pour pouvoir stocker plein d'affaires. Il va maintenant falloir réfléchir à une structure pour soutenir ce plancher... si possible avec des restes de nos bois d'ossature (il doit rester plus d'un metre cube et de bonnes longueurs).
La neige c'est joli sur les photos, mais ça mouille les pieds !

L'espace devient exigu d'autant que nous commençons l'électricité

Depuis la photo un autre étage de bottes a été monté, il ne reste plus qu'un tiers de paille
Il va maintenant falloir trouver une porte de garage adaptée à nos besoin, afin de finaliser l'ossature sur le pan nord ouest du garage, ce que suppose un peu de maçonnerie également dans l'angle nord ouest.

La grue nous quitte !

Et voici la fin d'une belle histoire : notre fidèle grue nous abandonne après plusieurs semaines de loyaux services. Nous l'avons replié il y a quelques jours en compagnie de son ancien propriétaire, non sans couper quelques onéreux câbles... Il est temps de faire le bilan.
Elle nous aura servi pendant 6 mois environ pour un coût total de 1000 €. Voici le détail :
- perte lors de la revente = 500 €
- transporteur + tracteur agricole = 300 €
- achat de câble + fusibles = 150 €
- achat de gravier pour la lester = 50 €
Nous avons bien sûr économisé pas mal avec cette grue puisque nous n'avons pas eu besoin de transporter le bois de charpente plusieurs fois : les bois auront été livrés et taillés sur le chantier grâce à la grue, ce qui a évité un surcoût de transport.
Les locations de grue sont assez onéreuses. La location d'un manitou était toujours possible, mais finalement probablement tout aussi chère puisqu'il aurait fallu les louer plusieurs fois (taille de la charpente, levage, chevronnage, couverture, levage des bottes de paille, etc.).
C'est quand même un soulagement de voir ce tas de ferraille s'en aller, les dernières tempêtes de décembre ont quand même amené des vents supérieurs à 80 km/h par chez nous et 150 km/h en montagne...
C'est l'heure du départ

Le début de l'électricité

Notre fidèle électricien Romain arrive cette semaine et commence à "tirer" les gaines avec Mathilde. C'est l'heure des compromis et des décisions : où faut il faire passer les gaines ? Où seront localisés les éclairages, les interrupteurs, les prises diverses, les boites de dérivation, les accès internet, etc.
Nous décidons de conserver notre "plafond à la française". Il n'y aura donc pas de placoplâtre sur le plafond d'étage et nous ne voulons pas passer les gaines au dessus de ce plafond d'étage pour des raisons évidentes de soucis d’étanchéité de notre isolant (bottes de paille sur les combles perdues).
Il nous faudra donc réaliser des saignées dans les solives avec la défonceuse plus tard qui seront rebouchées proprement avec des baguettes du même bois (douglas)...
En attendant les gaines de l'étage sont tirées et celles du rez de chaussé également. L'ensemble passe par le vide sanitaire qui se voit parcouru de gaines (photos à venir) qui remontent donc par dessous.
Il faut contourner certains poteaux, les gaines seront cachées dans l'isolant phonique d'étage et dans les cloisons

L'enduit final recouvrira bien sûr les gaines qui parcourent les bottes de paille