jeudi 25 mai 2017

Soubassement...

Réflexions

Ca y est ! Bientôt trois semaines se sont écoulées depuis le dernier message. Beaucoup de temps passé à travailler mais aussi à réfléchir, notamment sur la meilleure solution pour le vide sanitaire. Ce sera donc un plancher "poutrelle hourdi" mais il existe plusieurs versions : avec ou "sans étais" ; avec des hourdis "isolés" ; avec des hourdis "bois" plus légers, etc.
Tout ces choix entraînent des coûts mais aussi des délais différents. Finalement nous partirons sur le choix d'un poutrelle hourdi classique, notamment pour une question de coût mais aussi pour éviter un trop gros délai de livraison (deux semaines pour une version "sans étai" chez notre fournisseur par exemple).

Soubassement

Les premiers rangs de moellons s'alignent, il faut reconnaître que notre soubassement fait bien quelques vaguelettes, ce qui confirme notre erreur de niveau, mais aussi la difficulté à "enjamber" la conduite d'eau. Les derniers rangs étant d'aplomb et d'équerre, ce n'est pas trop grave finalement. Tout cela se rattrapera avec l'arase finale. Nous gardons la partie transversale pour la fin, car elle empêche par la suite tout déplacement à l'intérieur de l'espace, malgré un petit passage que nous coffrons pour passer plus tard dans les différents espaces du vide sanitaire.

Coffrage du poteau transversal

Pendant que nos voyageurs creusent les fondations à la pelle pioche, Mathilde s'efforce de réparer les erreurs en cassant le béton coulé en trop sur le sol (fond de toupie)
Nous avons profité du passage de deux amis voyageurs en randonnée vélo pour avoir deux petits coups de main bienvenus. Ils ont participé à la réalisation entière du poteau transversal : creusage des fondations, coulage du béton armé de fondation, coulage des plots 30x30 qui serviront de support au "linteau" et pour finir coffrage du linteau lui même, directement au niveau final de notre arase. Tout ce poteau 20x20 sera ferraillé avec des ferrailles qui reprendront dans la dalle finale elle même pour rigidifier encore plus l'ensemble.
Le linteau est maintenant coulé, le soubassement bien avancé. On note les ferrailles qui reprendront dans la future dalle

Et le niveau ?

Finalement armés d'un nouveau niveau laser de compétition prêté par Julien un ami chevrier rencontré sur place, nous avons découvert des différences de niveau non négligeables jusqu'à 19 cm d'écart tout de même ! Bon ce n'est pas grave, tout cela se rattrape par une arase étanche (pour éviter les remontées capillaires). Nous commençons d'ailleurs par fixer notre "linteau" au niveau final. Grâce au niveau laser, il n'est plus indispensable de tirer un cordex au niveau : on peut directement poser le niveau laser sur les planches de coffrage pour se caler, mettre celles ce au niveau à bulle entre elles, et tout se cale "facilement".

Comment coffrer nos poteaux porteurs ?

Après de longues prises de mesures, l'emplacement des poteaux est matérialisé au sol. Nous les coffrerons dans des blocs béton creux 30cm x 30cm pour portails achetés pour une fois à Bricomarché à 2€ ttc l'unité. Cela laisse un peu de marge d'erreur puisque nos poteaux bois feront eux 20 x 20 cm. Nous profitons du passage de la famille un dimanche pour un coup de main et poser les douzes premiers blocs au sol, directement de niveau et aux côtes. Pas simple quand on prend des mesures à plusieurs mètres de distance. Heureusement, le soubassement est bien avancé, il est d'équerre, donc on peut se fier à lui.
Le premier étage des futurs poteaux

Les poteaux

Il ne me restait donc plus qu'à empiler trois hauteurs de blocs de portail pour un total de 75cm qu'il faut terminer par un coffrage sophistiqué pour arriver à la hauteur de l'arase finale. C'est finalement avec des chutes de bois que je réalise 6 petits coffrage de 30x30 sur une hauteur variant de 5 à 19cm. Facile à dire mais caler ces coffrage a pris plus d'une demi journée intense par 30° de fin mai... De quoi bronzer facilement.
Le reste est assez facile, encore des sacs de ciments, des ferrailles qui reprennent dans les fondations ; je cale le haut des coffrages avec le niveau laser et il n'y a plus qu'à "couler" tout ca avec un béton armé solide pour avoir de joli poteaux de niveau.

L'arasée finale

C'est la dernière phase. Les coffrages sont importants. Sur les parties qui dépassent 13cm de hauteur d'arase, les serre joints classique ne passent plus en hauteur. Heureusement nous avons trouvé des serre joint un peu plus haut qui permettrons de réaliser ces coffrage. Nous réalisons l'arasée en trois phases, tout d'abord la partie centrale avec le linteau de passage, puis les deux tiers restant.
Avec la chaleur, il est possible de décoffrer les arases au bout de trois heures...
On distingue le niveau laser, les poteaux terminés avec leurs ferrailles, ainsi que le coffrage du "linteau de passage"

Il fait très chaud pour cette fin mai, le ciment tire très vite, il faut "lisser" rapidement le haut de l'arase